Le Premier, une pièce d'Horovitz donnée au Clavel par la compagnie des Aléas 2 Mai 2009

Le Premier au Théâtre Clavel, le 30 Avril 2009
Pour la première fois, la critique est confiée à la jeune Jeanne Gatti.

Vive la capoeira !...
Voilà que je me retrouve après le cours de capoeira avec quatre invitations pour Le Premier interprété par la Compagnie des Aléas: jeunes acteurs issus du cours Florent.
Ironie du sort, nous étions les premiers avec trois quarts d’heure d’avance devant le Clavel, trois quarts d’heure que Pierre-Edouard nous a conseillé de tuer au café où nous avons fait plus ample connaissance avec Charlotte-Rita Pichon , comédienne et auteur.
Résultat: Nous étions les derniers à nous installer dans la salle . Le texte d’Horovitz (que du haut des mes dix-sept ans je ne connaissais pas, et qui m’a enchantée) mis en valeur par des comédiens au jeu tonique et juste, une mise en scène cinématographique soignée, posée et drôle, relevée par la musique .
Le Premier nous montre d’une part les comportements de différents stéréotypes face à la queue: un marginal génial sorti de Sainte-Anne, le sportif-brute au QI à un chiffre, l’épouse insatisfaite et volage, le cocu soumis et pétochard, et le costume-cravate opportuniste (à peine plus que les autres);
Mais d’une autre part, Le Premier est aussi selon moi une satire de la société où se confondent instinct de survie et esprit de compétition où le pouvoir est dans les mains du premier.
Une pièce d’une heure et quart , où les personnages s’accrochent à des valeurs qu’ils finissent par laisser tomber pour se prêter encore plus à la compétition.
JON

“Au sol, une ligne blanche. Derrière cette ligne, un homme fait la queue. Très vite, un autre le rejoint.
Puis arrive une femme.
S’ensuit un troisième homme, puis un quatrième, le mari de la femme.
Pourquoi font-ils la queue ?”

 

 

 

      

 

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