ATELIERS GATTI |
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TRAVAUX sur le confinement de la troupe étendueJe vous propose de plancher évidement sur ce que nous vivons tous en ce moment, confinement et drame du covid . Dessin, bande dessinée, conte, texte, sketche visuel ou écrit voire composition musicale, création, idée créative pour lutter contre l’ennui et transformer ces moments compliqués en créativité. Si l’inspi manque à venir, voici quelques propositions à la volée ... Le corona vu par Attention le titre et éventuellement un sous titre de 2 3 phrases maxi, sont indispensables pour traiter ce que vous me proposerez. code- gatti (dailymotion) |
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texte au sujet du "coronaconfinement" Travail sur le conte les habits neufs de l'empereur. Pour les plumes, il faudrait transformer le conte en le théâtralisant (c a d, en imaginant les répliques et en étoffant les personnages) Liste des lieux La chambre et garde robe de l’empereur La salle du trône à envoyer à "theatrelierfg@yahoo.fr" |
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Impros effets de mode et comérages . codé Lecture du conte les habits neufs de l''empereur . codé TEXTE Les habits neufs de l'empereur Dans la grande ville où il habitait, la vie était gaie et chaque jour beaucoup d'étrangers arrivaient. Un jour, arrivèrent deux escrocs qui affirmèrent être tisserands et être capables de pouvoir tisser la plus belle étoffe que l'on pût imaginer. Non seulement les couleurs et le motif seraient exceptionnellement beaux, mais les vêtements qui en seraient confectionnés posséderaient l'étonnante propriété d'être invisibles aux yeux de ceux qui ne convenaient pas à leurs fonctions ou qui étaient simplement idiots. L'empereur envoya bientôt un autre honnête fonctionnaire pour voir où en était le travail et quand l'étoffe serait bientôt prête. Il arriva à cet homme ce qui était arrivé au ministre: il regarda et regarda encore, mais comme il n'y avait rien sur le métier, il ne put rien y voir. "Comment!, pensa l'Empereur, mais je ne vois rien! C'est affreux! Serais-je sot? Ne serais-je pas fait pour être empereur? Ce serait bien la chose la plus terrible qui puisse jamais m'arriver." "Magnifique, ravissant, parfait, dit-il finalement, je donne ma plus haute approbation!" Il hocha la tête, en signe de satisfaction, et contempla le métier vide; mais il se garda bien de dire qu'il ne voyait rien. Tous les membres de la suite qui l'avait accompagné regardèrent et regardèrent encore; mais comme pour tous les autres, rien ne leur apparût et tous dirent comme l'empereur: "C'est véritablement très beau !" Puis ils conseillèrent à l'Empereur de porter ces magnifiques vêtements pour la première fois à l'occasion d'une grande fête qui devrait avoir lieu très bientôt. Merveilleux était le mot que l'on entendait sur toutes les lèvres, et tous semblaient se réjouir. L'empereur décora chacun des escrocs d'une croix de chevalier qu'ils mirent à leur boutonnière et il leur donna le titre de gentilshommes tisserands. La nuit qui précéda le matin de la fête, les escrocs restèrent à travailler avec seize chandelles. Tous les gens pouvaient se rendre compte du mal qu'ils se donnaient pour terminer les habits de l'empereur. Les tisserands firent semblant d'enlever l'étoffe de sur le métier, coupèrent dans l'air avec de gros ciseaux, cousirent avec des aiguilles sans fils et dirent finalement: "Voyez, les habits neufs de l'empereur sont à présent terminés !" "Voyez, Majesté, voici le pantalon, voilà la veste, voilà le manteau!" et ainsi de suite. "C'est aussi léger qu'une toile d'araignée; on croirait presque qu'on n'a rien sur le corps, mais c'est là toute la beauté de la chose!" "Oui, oui !", dirent tous les courtisans, mais ils ne pouvaient rien voir, puisqu'il n'y avait rien. "Votre Majesté Impériale veut-elle avoir l'insigne bonté d'ôter ses vêtements afin que nous puissions lui mettre les nouveaux, là, devant le grands miroir !" L'empereur enleva tous ses beaux vêtements et les escrocs firent comme s'ils lui enfilaient chacune des pièces du nouvel habit qui, apparemment, venait tout juste d'être cousu. L'empereur se tourna et se retourna devant le miroir. "Dieu ! comme celà vous va bien. Quels dessins, quelles couleurs", s'exclamait tout le monde. "Ceux qui doivent porter le dais au-dessus de Votre Majesté ouvrant la procession sont arrivés", dit le maître des cérémonies. "Je suis prêt", dit l'empereur. "Est-ce que cela ne me va pas bien ? Et il en se tourna encore une fois devant le miroir, car il devait faire semblant de bien contempler son costume. Les chambellans qui devaient porter la traîne du manteau de cour tâtonnaient de leurs mains le parquet, faisant semblant d'attraper et de soulever la traîne. Ils allèrent et firent comme s'ils tenaient quelque chose dans les airs; ils ne voulaient pas risquer que l'on remarquât qu'ils ne pouvaient rien voir. C'est ainsi que l'Empereur marchait devant la procession sous le magnifique dais, et tous ceux qui se trouvaient dans la rue ou à leur fenêtre disaient: "Les habits neufs de l'empereur sont admirables ! Quel manteau avec traîne de toute beauté, comme elle s'étale avec splendeur !" Personne ne voulait laisser paraître qu'il ne voyait rien, puisque cela aurait montré qu'il était incapable dans sa fonction ou simplement un sot. Aucun habit neuf de l'empereur n'avait connu un tel succès. "Mais il n'a pas d'habit du tout !", cria un petit enfant dans la foule. Puis la foule entière se mit à crier: "Mais il n'a pas d'habit du tout!" L'empereur frisonna, car il lui semblait bien que le peuple avait raison, mais il se dit: "Maintenant, je dois tenir bon jusqu'à la fin de la procession." Et le cortège poursuivit sa route et les chambellans continuèrent de porter la traîne, qui n'existait pas. |
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Mardi 28 Janvier, visionnage des animations. Brainstorming des peres noel (Camille Léo) La crèche de Noel (Francoise) Les gateaux (WIP) (Laurent) Mardi 14 Janvier 2020 Après 5 semaines de grèves reprise de l'atelier animation consacré à Noel avec un test à base d'impros après avoir regardé le travail d'animation de Laurent Labadi et des élèves des ateliers Gatti 2017 sur une légende Inuite Sedna
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19 Novembre 2019 12 Novembre - Institution chez nous, le jeu de la Toussaint, Qui pleure t'on ?. 5 Novembre 2019 - |
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15 Octobre 2019 Soirée Ciné-crêpes Le film RIDICULE | |
Septembre 2019 une touche de Molière
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19 Nov Résultat du travail sur la scène du maitre de philosophie . codé
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La généraleLa répétition générale est la dernière répétition avant la première représentation. Elle couvre la totalité de la pièce dans les conditions de mise en scène de la représentation publique (durée, costumes, décors, son, éclairage…). Elle peut accueillir des amis, des invités, parfois la presse. La colonelleC’est la répétition qui précède la générale. Dans la hiérarchie des grades militaires, le colonel est juste en dessous du général. La couturièreC’est souvent aussi l’avant-dernière répétition avant la première représentation. Elle a pour objectif de tester la pièce avec tous les costumes, de fixer les dernières retouches, d'optimiser les changements et l'habillage. Le nom vient du fait qu'elle permettait aux couturières de faire les dernières retouches aux costumes. De la création à la dernière représentation : L’italienneRépétition intégrale ou partielle du texte en mode rapide. Les dialogues sont dits en accélérés, sans nécessité de tons, d’expressions et de déplacements. C’est un exercice de mémorisation du texte et plus particulièrement des enchaînements des dialogues des personnages. L’allemandeRépétition intégrale ou partielle des déplacements en mode rapide. Les dialogues peuvent être tronqués. C’est un exercice de mémorisation des déplacements et d’appropriation de l’espace scénique. Cette répétition est particulièrement nécessaire quand la troupe se déplace dans un nouveau théâtre.
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CORONA 15 Mars 2020 CONFINEMENT Venise, vendredi 13 mars MANUEL SILVESTRI / REUTERS L'Europe est désormais l'épicentre de l'épidemie du coronavirus. En Italie, plus de 1300 personnes en sont mortes. Le pays est placé en quarantaine. Roger de Montebello, artiste connu pour ses vues vénitiennes et espagnoles, vit à Venise. Il nous raconte le quotidien à l'heure du virus, qualifiant la cité de «Wuhan de l'Europe». «Français résidant à Venise, j’ai vu se mettre en place, progressivement, les mesures prises par les autorités italiennes: fermetures des écoles, cafés, restaurants, commerces etc. Cela fait une drôle d’impression de voir la ville se vider de ses visiteurs, puis se fermer, puis d’être appelé à rester chez soi, dans une ville de plus en plus coupée du monde, notamment par l’annulation de tant de vols, d’être sur la liste rouge des voyageurs, d’être le Wuhan de l’Europe. Or cet isolement chez soi, ponctué de brèves sorties pour aller faire des courses alimentaires en bas de chez soi et prendre l’air, est au début légèrement impressionnant, mais il m’a permis de constater très vite qu’il n’y a rien de fondamentalement grave à rester chez soi pendant quelques temps, bien au contraire, à condition que les services vitaux de l’Etat, de l’approvisionnement et de la santé soient assurés, ce qui est le cas ici en Italie. C’est un moment de pause et de réflexion dans un monde suragité, et qui a surtout un effet bénéfique contre la contagion. Je pense souvent à ceux qui par le fait de ce virus n’ont plus la chance d’être confinés à la maison, car ils sont à l’hôpital, souvent en réanimation. Eux rêveraient d’être confinés chez eux. Pensons à eux et à ceux à qui nous pouvons épargner ce sort. Et pensons-y maintenant, avant de devoir envier ceux qui auront eu la chance de trouver un lit d’hôpital disponible, quand ceux-ci viendront à manquer... Mon expérience actuelle ici en Italie m’enseigne que rester chez soi est un geste simple, pas forcément désagréable, à la portée de tous ou presque, et salvateur, car il protège soi-même, les autres et la communauté en général. Comme beaucoup de mes amis et voisins de quartier, nous faisons le raisonnement que plus vite nous sommes confinés, moins longtemps nous le resterons. J’aimerais que les Français et les Européens le comprennent et fassent le même raisonnement pour eux-mêmes. Pourquoi attendre que la situation empire avant d’envisager des mesures qui, si elles étaient prises tout de suite, empêcheraient précisément la situation d’empirer?»
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